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    Dans le fiasco de l’EPR de Flamanville, EDF doit rembourser 613 millions d’euros au groupe italien Enel.

    Le géant italien de l’énergie Enel exerce son droit de retrait du partenariat stratégique signé en 2007 avec le groupe français EDF qui prévoyait sa participation à hauteur de 12,5% au projet EPR (European Pressurized Reactor) de Flamanville et dans 5 autres projets.

    Suite à l’exercice de retrait du projet Flamanville, Enel devrait recevoir 613 millions d’euros de remboursement plus les intérêts.

    EDF avait annoncé lundi une perte supplémentaire de 2 milliards d’euros pour le réacteur EPR en construction à Flamanville, portant la facture à 8,5 milliards. Le coût de cet EPR avait déjà quasiment doublé l’an dernier à 6 milliards d’euros, contre 3,3 milliards annoncés initialement en 2005.

    Frédéric Gaspoz


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  • La centrale nucléaire de Flamanville (Manche) a fait face pendant près de six heures à une fuite radioactive à l’intérieur du bâtiment d’un réacteur en maintenance.

    Une fuite est survenue sur une ligne auxiliaire du circuit primaire du réacteur n°1 de Flamanville (mercredi) à 23h15. 

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    Le circuit primaire est le réseau de tuyaux qui se situe entre le système producteur de chaleur – le coeur de réacteur – et le circuit secondaire, qui achemine la chaleur vers des sous-systèmes de distribution.

    «Le réacteur était à l’arrêt pour maintenance et rechargement du combustible depuis fin juillet. Il était en phase finale de redémarrage: le circuit primaire fonctionnait à une température proche de 200°C».

    La centrale de Flamanville, située en bord de mer, compte deux réacteurs. Un troisième, de type EPR, est en construction. Ce chantier est un sujet de tensions entre EELV qui souhaite son arrêt et le PS.

    Frederic Gaspoz

    @frederic gaspoz


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  • Le gouvernement japonais a annoncé l’arrêt de la production nucléaire sur 30 ans, dix-huit mois après l’accident de Fukushima qui a provoqué une catastrophe sans précédent depuis Tchernobyl il y a 25 ans. Le Japon renforce ainsi significativement le camp des Etats qui ont décidé de tourner le dos à l’atome.

    Ces trois pays ont en commun d’avoir pris cette option après l’accident de mars 2011 à la centrale Fukushima Daiichi (220 km au nord-est de Tokyo), qui a entraîné d’importantes émissions radioactives dans la région et forcé une centaine de milliers d’habitants à abandonner leurs maisons. «Le gouvernement va instaurer toutes les mesures possibles pour amener la production nucléaire à zéro pendant les années 2030», a énoncé le gouvernement dans un document consacré au nouveau plan énergétique à établir pour tirer les conséquences de la catastrophe.

    Seules deux réacteurs sont actuellement en opération sur les cinquante de l’archipel. Nombre d’entre eux ont été arrêtés à cause du puissant séisme et du tsunami géant du 11 mars 2011 qui avait provoqué l’accident de Fukushima, tandis que d’autres ont dû être stoppés en raison d’autres séismes, très fréquents au Japon. Le Japon a même fonctionné en mai et juin derniers sans une seule tranche, avant que le Premier ministre ne donne son feu vert au redémarrage de deux d’entre elles, dans le centre du Japon.

    Frederic Gaspoz

    16092012 @frederic gaspoz


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  • Un accident a eu lieu mercredi lors d’une opération de maintenance dans la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), faisant deux blessés et provoquant un dégagement de fumée.

     «Il y a eu un dégagement de vapeur d’eau oxygénée produit suite à l’injection dans un réservoir de péroxyde d’hydrogène qui a réagi avec de l’eau», a précisé un porte-parole.

    Une cinquantaine de pompiers sont intervenus sur place et étaient toujours sur les lieux peu avant 18 heures.

    Pour Frédéric Gaspoz, cet accident vient rappeler à tout le monde, à tous ceux qui croyaient qu’avec le nucléaire il n’y avait pas de problème de sécurité, qu’il y a toujours un danger.

    Fessenheim est la plus vieille centrale nucléaire française (35 ans) et est très exposée aux risques sismiques et d’inondation.

    Frédéric Gaspoz

    @fredericgaspoz

    5.9.2012


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  • Deux incidents séparés ont eu lieu depuis la fin juin dans une centrale du nord-ouest de l'Inde, et quarante employés ont été exposés à des doses bien supérieures à la normale.

    Plus de quarante employés d’une centrale nucléaire dans le nord-ouest de l’Inde ont été exposés à des radiations lors de deux incidents séparés an cours des cinq dernières semaines, ont révélé mardi des responsables du site

    Le premier accident s’est produit le 23 juin lorsque 38 personnes ont été exposées à une fuite lors de travaux de maintenance sur une chaîne de refroidissement à la centrale nucléaire du Rajasthan.

    Deux d’entre eux ont reçu des doses de radiations équivalentes à la limite annuelle admise, a-t-il ajouté, mais tous ont repris le travail.

    Au cours du second accident, survenu jeudi dernier, quatre autres ouvriers ont été exposés à des radiations alors qu’ils réparaient un joint déficient sur un tuyau.

    L’Inde, qui dépend essentiellement du charbon, recherche activement de nouvelles sources d'énergie pour alimenter sa croissance économique et le gouvernement voudrait faire passer la part du nucléaire dans la production énergétique de 3% actuellement à 25% d’ici à 2050.

    Plusieurs projets nucléaires d’envergure, qui reposent sur la technologie russe, française, américaine ou japonaise, sont actuellement à l'étude ou en cours de construction.

    Mais des observatoires de l’environnement ont exprimé leurs craintes concernant les normes de sécurité en Inde, où se produisent régulièrement des accidents à petite échelle, dûs à des négligences humaines et à une maintenance industrielle insuffisante.

    Frederic Gaspoz

    @frederic gaspoz


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