• Des employés de TEPCO le 28 février 2012 devant la centrale nucléaire détruite à Fukushima
    Des employés de TEPCO le 28 février 2012 devant la centrale nucléaire détruite à Fukushima

    C'est ce qu'affirme le rapport final du gouvernement japonais sur la catastrophe nucléaire dont a été victime le pays en mars 2011.

    Le gouvernement japonais et la compagnie d'électricité Tepco ont ignoré le danger lié à l'énergie nucléaire, ce qui a rendu possible l’accident à la centrale Fukushima Daiichi en mars 2011, a affirmé lundi le rapport final de l’exécutif sur la catastrophe.

    «Le problème principal provient du fait que les compagnies d'électricité, dont Tepco, et le gouvernement n’ont pas perçu la réalité du danger, car ils croyaient au mythe de la sécurité nucléaire au nom duquel un accident grave ne peut se produire dans notre pays», ont expliqué les membres d’une commission d’enquête désignée par le gouvernement.

    Il pointe ainsi un «certain nombre de problèmes internes à Tepco comme une gestion de crise déficiente, une structure organisationnelle peu adaptée aux situations d’urgence et une formation insuffisante du personnel en cas d’accident grave».

    Le rapport accuse aussi Tepco d’avoir traîné des pieds «pour identifier les causes de l’accident», ce qui empêche l’industrie nucléaire nippone de tirer les conclusions adéquates de la catastrophe. Tepco continue de prétendre depuis l’accident que rien ne laissait penser qu’un séisme et un tsunami aussi importants frapperaient le nord-est du Japon où se trouve la centrale Fukushima Daiichi.

    Le rapport critique par ailleurs les interventions directes du Premier ministre, Naoto Kan, et de son équipe dans la gestion opérationnelle de l’accident. «Il faut dire que son intervention directe a fait plus de mal que de bien, car cela a pu entretenir la confusion, empêcher de prendre des décisions importantes et entraîner des jugements erronés», pointe-t-il.


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    Une opération de transfert d’un conteneur d’hexafluorure d’uranium appauvri dans un atelier d’Eurodif Production, à Pierrelatte (Drôme), a entraîné mardi un incident de niveau 1, a annoncé Areva jeudi dans un communiqué.

    L’hexafluorure d’uranium est une forme chimique de l’uranium, sous laquelle il peut être enrichi en vue de sa transformation en combustible destiné à alimenter les centrales nucléaires. L’opération de transfert du conteneur comprenait une phase de chauffage, afin de transformer la matière de sa forme solide à une forme gazeuse.

    Cette opération de transfert s’est déroulée dans un atelier annexe d’Eurodif Production, une des usines d’enrichissement d’uranium sur le site du Tricastin, à Pierrelatte.

    09.07.2012

    Frederic Gaspoz

    @frederic gaspoz


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  • frederic gaspoz

    Essais nucléaires français : 150'000 personnes exposées


    150.000 civils et militaires ont participé aux 210 essais nucléaires français conduits de 1960 à 1996 au Sahara algérien et en Polynésie française.

    La loi du 5 janvier 2010 établit les règles d'indemnisation des victimes des essais français. Elle concerne notamment les vétérans et les populations civiles exposés aux essais qui ont depuis développé un cancer.

    Toutes les demandes d'indemnisation des personnes victimes des essais nucléaires conduits par la France vont être réexaminées. Le ministère de la défense reconnaît les conséquences sanitaires des essais nucléaires et assume ses responsabilités vis-à-vis des victimes.

    Une médaille commémorative sera créée pour les vétérans qui ont été exposés au risque nucléaire durant les essais.

    Frederic Gaspoz

    @frederic gaspoz


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  • Le traitement des tonnes de déchets résultant du séisme et du tsunami du 11 mars dans le nord-est du Japon n'avance pas : seuls 5 % ont été pris en charge à ce jour, affirme le ministre japonais de l'environnement

    Quelque 22,53 millions de tonnes de détritus de toute nature se sont accumulées au cours de la seule journée du 11 mars 2011 dans les trois provinces les plus touchées par la catastrophe qui a tué plus de 19 000 personnes.

    Seulement 1,18 million de tonnes ont pu être traitées à ce jour, selon le ministre japonais.

    Frederic Gaspoz

    @frederic gaspoz


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  • Nouvelles révélations sur Tepco

    Par Frederic Gaspoz.

    Tepco veut imposer des hausses de tarifs - 10 % pour les particuliers et 17 % pour les entreprises ainsi que le redémarrage des réacteurs à l'arrêt. Les dernières révélations sur ses manquements, comme ceux des acteurs de la filière japonaise du nucléaire, entament sa crédibilité.

    Le 19 janvier 2012, Tepco a admis le dysfonctionnement d'un système de transmission de données au gouvernement. En novembre 2010, quatre mois avant la catastrophe, l'entreprise devait relier à une alimentation de secours un appareil fournissant en temps réel des données sur la température des réacteurs et les niveaux de radiation autour des installations, à l'ERSS et à Speedi, deux systèmes d'informations faisant partie du réseau gouvernemental de prévention des catastrophes.

    Or, à l'époque, la connexion n'avait pas pu être établie, car le câble disponible était... trop court !

    Tepco a reconnu qu'avant la catastrophe, elle ne considérait pas le problème comme une urgence. L'Agence de sûreté nucléaire et industrielle (NISA) n'a pas cru bon de mentionner cet dysfonctionnement dans le rapport de la commission d'enquête.

    Autre problème, l'absence d'enregistrements des discussions de la cellule de crise -obligatoires selon la loi- après l'accident. Le 24 janvier 2012, le ministre de l'économie, du commerce et de l'industrie Yukio Edano a présenté ses excuses.

    Le responsable a affirmé qu'il était trop occupé pour s'en occuper.

    Retrouver la confiance des Japonais, aujourd'hui majoritairement hostiles au redémarrage des 51 réacteurs (sur 54) à l'arrêt, s'annonce difficile.

    Frederic Gaspoz

    @frederic gaspoz

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