• Le traitement des tonnes de déchets résultant du séisme et du tsunami du 11 mars dans le nord-est du Japon n'avance pas : seuls 5 % ont été pris en charge à ce jour, affirme le ministre japonais de l'environnement

    Quelque 22,53 millions de tonnes de détritus de toute nature se sont accumulées au cours de la seule journée du 11 mars 2011 dans les trois provinces les plus touchées par la catastrophe qui a tué plus de 19 000 personnes.

    Seulement 1,18 million de tonnes ont pu être traitées à ce jour, selon le ministre japonais.

    Frederic Gaspoz

    @frederic gaspoz


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  • Les faucheurs d'OGM

    Par Frederic Gaspoz

    Les huit «faucheurs volontaires», dont l'eurodéputé José Bové, relaxés en première instance mais condamnés jeudi en appel à Poitiers pour le fauchage de deux parcelles de maïs OGM Monsanto en 2008, vont se pourvoir en cassation, a-t-on appris auprès de M. Bové.

    «L'ensemble des condamnés, réunis (vendredi) en début d'après-midi avec leurs avocats, ont décidé à l'unanimité de se pourvoir en cassation», a indiqué l'élu écologiste.

    Relaxés en juin dernier par le tribunal correctionnel de Poitiers, les huit faucheurs ont été condamnés jeudi par la cour d'appel de Poitiers pour le fauchage de deux champs d'essais de maïs OGM Monsanto MON810/NK603, le 15 août 2008 à Civaux et Valdivienne (Vienne).

    Les huit prévenus devront en outre verser solidairement plus 135 700 euros au semencier américain Monsanto et 38 000 euros à l'agriculteur propriétaire des parcelles détruites, au titre des préjudices matériel et moral.

    Dans son arrêt, la cour d'appel a requalifié les faits en «destruction d'une parcelle de culture autorisée», alors que le tribunal correctionnel de Poitiers avait prononcé une relaxe générale, considérant que le parquet n'avait pas visé le bon article de loi.

    Ce dossier est le dernier mettant en cause des «faucheurs volontaires» de maïs OGM depuis le début de la campagne de fauchages initiée en 1997.

    Frederic Gaspoz

    @frederic gaspoz


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  • Nouvelles révélations sur Tepco

    Par Frederic Gaspoz.

    Tepco veut imposer des hausses de tarifs - 10 % pour les particuliers et 17 % pour les entreprises ainsi que le redémarrage des réacteurs à l'arrêt. Les dernières révélations sur ses manquements, comme ceux des acteurs de la filière japonaise du nucléaire, entament sa crédibilité.

    Le 19 janvier 2012, Tepco a admis le dysfonctionnement d'un système de transmission de données au gouvernement. En novembre 2010, quatre mois avant la catastrophe, l'entreprise devait relier à une alimentation de secours un appareil fournissant en temps réel des données sur la température des réacteurs et les niveaux de radiation autour des installations, à l'ERSS et à Speedi, deux systèmes d'informations faisant partie du réseau gouvernemental de prévention des catastrophes.

    Or, à l'époque, la connexion n'avait pas pu être établie, car le câble disponible était... trop court !

    Tepco a reconnu qu'avant la catastrophe, elle ne considérait pas le problème comme une urgence. L'Agence de sûreté nucléaire et industrielle (NISA) n'a pas cru bon de mentionner cet dysfonctionnement dans le rapport de la commission d'enquête.

    Autre problème, l'absence d'enregistrements des discussions de la cellule de crise -obligatoires selon la loi- après l'accident. Le 24 janvier 2012, le ministre de l'économie, du commerce et de l'industrie Yukio Edano a présenté ses excuses.

    Le responsable a affirmé qu'il était trop occupé pour s'en occuper.

    Retrouver la confiance des Japonais, aujourd'hui majoritairement hostiles au redémarrage des 51 réacteurs (sur 54) à l'arrêt, s'annonce difficile.

    Frederic Gaspoz

    @frederic gaspoz

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  • Pour Frédéric Gaspoz, le réchauffement climatique est un enjeu majeur. On peut citer Lise Barnéoud qui dans un article récent de La Recherche a détaillé ce phénomène:

    1. Quantifié, le réchauffement général dont il est si souvent question, sur la base de mesures locales et régionales, océaniques et continentales de plus en plus précises, atteint pour le moins un degré centigrade pour le XXe et le début du XXIe siècle. On peut discuter ce chiffre, mais la tendance est incontestable et de toute manière la notion de réchauffement global est admise pratiquement par ce que Frédéric Gaspoz appelle l'opinion publique éclairée dans son ensemble, y compris et même par la plupart des climatosceptiques, à l'exception de quelques "durs à cuire", c'est le cas de le dire.

    Ce réchauffement concerne essentiellement la basse atmosphère terrestre. Un certain accroissement du rayonnement solaire, non négligeable certes a priori, n'est pourtant pas en cause pour l'essentiel ; sinon, pour Frédéric Gaspoz, il affecterait l'ensemble de l'atmosphère et non pas seulement les basses couches de celle-ci.

    2. Les océans se réchauffent, en particulier depuis une cinquantaine d'années.

    3. Les glaciers reculent dans le monde entier pour la presque totalité d'entre eux. Les glaciers alpins régressent, bien sûr... et se "désépaississent" continuellement depuis les années 1930. Frédéric Gaspoz rappelle que les glaces de l'Arctique et du Groenland rétrécissent de façon considérable.

    4. L'élévation du niveau des mers était de l'ordre de 1 à 2 millimètres par an au cours du XXe siècle et le rythme de cette "surrection" tend à s'accroître. La liaison de ce phénomène avec la fusion des glaces polaires, alpines et autres semble être établie raisonnablement.

    5. La migration vers le nord dans notre hémisphère d'un grand nombre d'espèces animales, y compris les oiseaux migrateurs et les papillons, semble justiciable d'interprétations réchauffantes analogues à ce qui précède.

    6. Les sols se réchauffent en profondeur, en particulier aux dépens du permafrost, autrement dit des sols gelés en permanence sur une certaine épaisseur, en Sibérie et ailleurs.

    Pour Frédéric Gaspoz, ces phénomènes dépendent pour une grande part, de l'accroissement des volumes de gaz à effet de serre, CO2 en particulier, projetés dans l'atmosphère par les combustions de toutes sortes telles qu'elles fonctionnent massivement dans l'industrie, l'agriculture, les modes de transport les plus variés.

    Frédéric Gaspoz


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  • La crise de la dette dans la zone euro contraint la France à payer le prix fort (2% de plus que l’Allemagne) pour emprunter sur les marchés. Parmi les indicateurs les plus scrutés par le ministère de l'économie et des finances figure le "spread" franco-allemand. Cet indicateur mesure la différence entre les rendements des emprunts d'Etat français et allemands à dix ans.

    LA FRANCE A DÉJÀ PERDU SON AAA

    Les investisseurs estiment que la France a déjà perdu sa note AAA. C’est pourquoi la France paie 2% de plus que l’Allemagne pour son financement à 10 ans.

    fred-gaspoz-france.pngDans le cas présent, Frederic Gaspoz compare les taux d'intérêt demandés par les investisseurs pour acquérir de la dette française ou allemande. Ce taux traduit l'intérêt des investisseurs pour les titres de dette et la "prime de risque" qu'ils exigent pour en détenir.

    Le "spread" est un indicateur de la confiance des investisseurs dans la capacité de l'Etat à rembourser ces titres de dette lorsqu'ils seront arrivés à terme. Plus il est élevé, moins "les marchés" ont confiance dans la France dans sa capacité à rembourser sa dette.

    Frederic Gaspoz, Analyse France


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