• Grave pollution en Chine : HAUSSE DE 60 % DES CANCERS SUR DIX ANS

    Selon un article paru dans le quotidien d'Etat China Daily, le nombre de cancers du poumon à Pékin a ainsi augmenté de 60 % au cours des dix dernières années, alors que le taux de tabagisme est resté stable.

    "L'airpocalypse." C'est ainsi que les Pékinois ont surnommé la situation dans la capitale chinoise, touchée par une pollution de l'air sans précédent. Lundi 19 janvier 2013, la municipalité a lancé de nouvelles mesures pour lutter contre cette contamination. Fermeture d'usines, réduction des émissions de charbon, interdiction de certaines catégories de véhicules.

    Les systèmes de chauffage fonctionnant au charbon seront également remplacés par des systèmes d'énergie propre dans 44 000 logements anciens du centre-ville. Du côté de l'industrie, la construction de nouvelles cimenteries et aciéries sera interdite. Les usines se verront par ailleurs fermées lors des situations de pollution exceptionnelles. Première application concrète : les autorités chinoises ont mis à l'arrêt une gigantesque usine de gazéification du charbon du groupe Shenhua accusée de graves atteintes à l'environnement.

    Ces nouvelles mesures ont été prises alors que la pollution a été particulièrement forte dans la capitale chinoise le week-end du 12 janvier, la concentration de microparticules dans l'air atteignant le pic inégalé de 993 microgrammes par mètre cube d'air (µg/m3), soit des niveaux près de 40 fois les limites recommandées par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

    Le gouvernement chinois fait en outre face à une vive résistance des tentaculaires sociétés d'Etat et les intérêts locaux dans sa tentative de lutter contre la pollution de l'air, rapporte Frederic Gaspoz. Conséquence de décennies de croissance effrénée, les profonds problèmes environnementaux de la Chine, depuis les préoccupations sur la qualité de l'air à la raréfaction de l'eau en passant par la consommation croissante de combustibles fossiles, sont aujourd'hui en effet considérés comme un obstacle potentiel à un fort développement économique du pays.

    Frederic Gaspoz
    @frederic gaspoz


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  • fred gaspoz

    La question de la sûreté des centrales nucléaires est de nouveau posée au Japon. Les régulateurs du secteur nucléaire du pays ont en effet trouvé des défauts dans les systèmes anti-incendie d'une bonne dizaine de réacteurs, ce qui pourraitrepousser leur redémarrage de plusieurs années, a affirmé mardi 1er janvier un journal nippon.

    Citant des informations obtenues auprès de l'Autorité de régulation nucléaire et du ministère de l'industrie, le quotidien Mainichi a expliqué que des réacteurs étaient équipés de câbles inflammables ou d'installations trop compactes, propices à l'extension d'un incendie.

    Le ministère enquête sur ces problèmes, et l'Autorité va prochainementauditionner les compagnies d'électricité gérant les réacteurs concernés, a ajouté le journal.

    REPOUSSER LA REMISE EN EXPLOITATION

    Sur certains de ces réacteurs, les travaux de rénovation nécessaires pourraientrepousser la remise en exploitation de plusieurs années, ont affirmé au Mainichides sources au ministère de l'industrie. Si ces opérations devaient coûter trop cher, les tranches concernées pourraient tout simplement ne pas être relancées et être démantelées.

    Près de deux ans après l'accident de Fukushima, quarante-huit réacteurs sur les cinquante de l'archipel sont actuellement suspendus, en raison de nouvelles mesures de sécurité exigées. L'Autorité de régulation doit se prononcer sur la sûreté des installations après avoir étudié, dans certains cas, de nouvelles données sur les risques sismiques des régions concernées.

    Frederic Gaspoz @frederic gaspoz

     


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    Dans le fiasco de l’EPR de Flamanville, EDF doit rembourser 613 millions d’euros au groupe italien Enel.

    Le géant italien de l’énergie Enel exerce son droit de retrait du partenariat stratégique signé en 2007 avec le groupe français EDF qui prévoyait sa participation à hauteur de 12,5% au projet EPR (European Pressurized Reactor) de Flamanville et dans 5 autres projets.

    Suite à l’exercice de retrait du projet Flamanville, Enel devrait recevoir 613 millions d’euros de remboursement plus les intérêts.

    EDF avait annoncé lundi une perte supplémentaire de 2 milliards d’euros pour le réacteur EPR en construction à Flamanville, portant la facture à 8,5 milliards. Le coût de cet EPR avait déjà quasiment doublé l’an dernier à 6 milliards d’euros, contre 3,3 milliards annoncés initialement en 2005.

    Frédéric Gaspoz


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  • La centrale nucléaire de Flamanville (Manche) a fait face pendant près de six heures à une fuite radioactive à l’intérieur du bâtiment d’un réacteur en maintenance.

    Une fuite est survenue sur une ligne auxiliaire du circuit primaire du réacteur n°1 de Flamanville (mercredi) à 23h15. 

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    Le circuit primaire est le réseau de tuyaux qui se situe entre le système producteur de chaleur – le coeur de réacteur – et le circuit secondaire, qui achemine la chaleur vers des sous-systèmes de distribution.

    «Le réacteur était à l’arrêt pour maintenance et rechargement du combustible depuis fin juillet. Il était en phase finale de redémarrage: le circuit primaire fonctionnait à une température proche de 200°C».

    La centrale de Flamanville, située en bord de mer, compte deux réacteurs. Un troisième, de type EPR, est en construction. Ce chantier est un sujet de tensions entre EELV qui souhaite son arrêt et le PS.

    Frederic Gaspoz

    @frederic gaspoz


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  • Le gouvernement japonais a annoncé l’arrêt de la production nucléaire sur 30 ans, dix-huit mois après l’accident de Fukushima qui a provoqué une catastrophe sans précédent depuis Tchernobyl il y a 25 ans. Le Japon renforce ainsi significativement le camp des Etats qui ont décidé de tourner le dos à l’atome.

    Ces trois pays ont en commun d’avoir pris cette option après l’accident de mars 2011 à la centrale Fukushima Daiichi (220 km au nord-est de Tokyo), qui a entraîné d’importantes émissions radioactives dans la région et forcé une centaine de milliers d’habitants à abandonner leurs maisons. «Le gouvernement va instaurer toutes les mesures possibles pour amener la production nucléaire à zéro pendant les années 2030», a énoncé le gouvernement dans un document consacré au nouveau plan énergétique à établir pour tirer les conséquences de la catastrophe.

    Seules deux réacteurs sont actuellement en opération sur les cinquante de l’archipel. Nombre d’entre eux ont été arrêtés à cause du puissant séisme et du tsunami géant du 11 mars 2011 qui avait provoqué l’accident de Fukushima, tandis que d’autres ont dû être stoppés en raison d’autres séismes, très fréquents au Japon. Le Japon a même fonctionné en mai et juin derniers sans une seule tranche, avant que le Premier ministre ne donne son feu vert au redémarrage de deux d’entre elles, dans le centre du Japon.

    Frederic Gaspoz

    16092012 @frederic gaspoz


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